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En route vers une démarche RSE – Saison 4 : l’union fait la force !

24 janvier 2024

En septembre, nous vous avions communiqué les résultats de notre bilan carbone : 5 644 tonnes de CO2 équivalents en posant la question : et avec ça, comment agit-on ?

Depuis, nous avons eu une restitution complète et passionnante de Pôlénergie et on a compris avec les équipes que ce n’était pas si simple !

Nous avons surtout pris conscience de certaines choses, avec des étonnements. Nous avançons avec humilité et toujours autant de convictions dans ce sujet éminemment complexe.

Tout d’abord, comme il s’agit d’un « bilan » carbone, nous étions impatients de savoir si notre « note était bonne » et nous avons compris que ce n’était vraiment pas le sujet.

Ce que nous avons appris :

  • Nous avons compris que quel que soient les scenarii, optimiste ou pessimiste, au-delà des températures plus extrêmes et l’effondrement de la biodiversité, nous allons être confrontés à une insécurité alimentaire. Si le réchauffement de la planète est de + 4 degrés d’ici 50 ans, manger deviendra un enjeu pour tout le monde. S’il est de +1,5%, nous connaîtrons des phases d’insécurités alimentaires 2 fois supérieures à ce que nous connaissons aujourd’hui.
  • Nous avons découvert à quel point les fruits et légumes ont un rôle majeur à jouer car c’est l’activité alimentaire qui émet le moins de CO2. Nous avons pris la mesure de cette responsabilité. A titre de comparaison l’émission de GES (Gaz à effet de Serre) d’un agrume est de 0,3 kg de CO2 équivalent par kg produit vs 60 pour le bovin, 17 pour le café ou encore 4,5 pour les œufs.
  • Nous avons pris la mesure qu’il ne s’agissait pas d’agir pour nos enfants ou les générations futures mais d’agir aussi pour nous car nous serons concernés.
  • Nous avons compris qu’il ne s’agissait pas d’une démarche individuelle où il s’agit d’être le 1er de la classe mais d’une démarche collective, motivée par des individus mais aussi des organisations.
  • Nous avons compris que le bilan carbone n’est qu’un élément d’une démarche RSE.

Que penser de nos 5644 t CO2 équivalant ?

  • Si on cherche la comparaison : c’est autant qu’un village de 550 personnes, ou que 2 815 allers/retours Paris – New York en avion ; donc oui, dit comme ça, ça fait beaucoup !
  • Si on regarde ce résultat autrement :ces émissions de CO2 résultent des activités qui permettent de contribuer, via un apport en fruits et légumes, a une alimentation saine et équilibrée pour 53 000 personnes. Compte tenu de ce que l’on vient d’apprendre, ce n’est pas rien !

De quelle façon pouvons-nous agir pour améliorer ce bilan carbone sans perdre de vue notre raison d’être : être les ambassadeurs d’un bonheur alimentaire durable et responsable ?

  • 98% de nos émissions de GES viennent des « Intrants », c’est-à-dire tout ce qui touche à la production de F&L et au frêt. Notre réponse : orienter nos approvisionnements de F&L frais vers des productions issues d’itinéraires culturaux vertueux.
  • 2% de nos émissions de GES concernent le site Lagache dans sa globalité, les déplacements des salariés et la gestion de nos déchets. Nous avons déjà mis en place le verdissement de notre flotte, le verdissement des gaz réfrigérants. Nous sommes à 95% de tri dans la gestion de nos déchets et optimisons notre consommation d’électricité.

Que faire d’autre ?

  • A notre échelle, chez Lagache, nous nous sentons tous concernés et mettons tout en œuvre pour l’incarner au quotidien.
  • C’est en allant plus loin avec toutes les instances de la profession que les lignes bougeront ! Je suis ravi de représenter mon entreprise dans différentes instances de la profession (UNCGFL, CRI HdF etc) et voir que ces sujets sont sur la table, que les différents intervenants sont mobilisés. Je suis confiant, nous sommes sur la bonne voie !
Développement durable